29 octobre 2008
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07:00
Avec la présentation prochaine des résultats trimestriels de Ryanair, nous devrions voir l'annonce de la faillite du business model des compagnies aériennes à bas coût, construit dans l'hypothèse que les conditions exceptionnelles de marché des années 2000 se prolongeraient pendant plusieurs dizaines d'années.
La hausse du prix du pétrole avait commencé à frapper les premiers coups. Quelques mesures amusantes furent lancées en catastrophe pour comprimer encore plus les coûts, comme la suppression des gilets de sauvetage.
Un peu tard, elles ont décidé de se couvrir et ont acheté du pétrole à terme... quasiment au prix le plus haut, montrant ainsi leur totale incompétence à gérer les risques opérationnels de leur activité. Depuis cet été, tout se passe comme si elles devaient payer leur pétrole $120, alors qu'il en vaut aujourd'hui quasiment la moitié.
En parallèle, leurs clients ont commencé à se réintéresser au train, voire à se passer de week-ends au soleil. Les ventes commencent donc à décliner, sans signe réel d'inversion prochaine de la tendance.
Enfin, last but not least, ces compagnies sont aujourd'hui étouffées par une dette monumentale qui leur a servi à acheter leur flotte d'avions : souvenez-vous, ce n'était pas encore il y a si longtemps, ces salons aéronautiques où les avions court-courriers s'achetaient par dizaines. Et en ce moment, aller discuter d'un ré-échelonnement de sa dette avec un banquier est un exercice plutôt vain. Et des avions, qu'ils soient neufs ou d'occasion, personne n'en achète plus, à part les émirs.
La hausse du prix du pétrole avait commencé à frapper les premiers coups. Quelques mesures amusantes furent lancées en catastrophe pour comprimer encore plus les coûts, comme la suppression des gilets de sauvetage.
Un peu tard, elles ont décidé de se couvrir et ont acheté du pétrole à terme... quasiment au prix le plus haut, montrant ainsi leur totale incompétence à gérer les risques opérationnels de leur activité. Depuis cet été, tout se passe comme si elles devaient payer leur pétrole $120, alors qu'il en vaut aujourd'hui quasiment la moitié.
En parallèle, leurs clients ont commencé à se réintéresser au train, voire à se passer de week-ends au soleil. Les ventes commencent donc à décliner, sans signe réel d'inversion prochaine de la tendance.
Enfin, last but not least, ces compagnies sont aujourd'hui étouffées par une dette monumentale qui leur a servi à acheter leur flotte d'avions : souvenez-vous, ce n'était pas encore il y a si longtemps, ces salons aéronautiques où les avions court-courriers s'achetaient par dizaines. Et en ce moment, aller discuter d'un ré-échelonnement de sa dette avec un banquier est un exercice plutôt vain. Et des avions, qu'ils soient neufs ou d'occasion, personne n'en achète plus, à part les émirs.
