Côté US, on commence à déchanter sur les véhicules électriques :
Automotive News : Electric-car revolution faces increasing headwinds
[...] even with rising gasoline prices -- topping $4 a gallon in parts of the country -- EVs are just not competitive, according to the Lundberg Survey.
Gasoline prices would have to rise to [b]$8.53 a gallon to make the Nissan Leaf competitive[/b] and hit [b]$12.50 for a Volt[/b] to be worth it, based on the cost of gasoline versus electricity, fuel efficiency and depreciation, the survey said.
Pour aller à $8,50 le gallon, il faudrait que le baril dépasse les... 280 dollars. Pas impossible, mais au rythme actuel d'augmentation, ce n'est pas pas avant 2020.
Comment l'industrie autiomobile a-t-elle pu se lancer aussi rapidement dans une filière dont la rentabilité n'est pas démontrée aujourd'hui ?
Le moment où les décisions de lancer ses véhicules donne une bonne partie de la réponse. Il faut environ 4 ans pour développer un nouveau véhicule : les véhicules qui sortent en ce moment ont donc été décidés en 2008. A ce moment-là, tout le monde se souvient, c'était la célèbre flambée financière du pétroe : nombreux pensaient que c'était le Signe du Pic et minimisaient le rôle des marchés financiers.
De plus, l'ingrédient-clé du véhicule électrique était déjà la batterie-ion, produite par les grands groupes industriels japonais : or en 2008, le yen était à son niveau le plus bas depuis plus de dix ans et la tendance semblait inexorable.
Quatre ans plus tard, même si le pétrole se maintient à des tarifs élevés, le yen est revenu à ses niveaux élevés du début de la décennie, et l'équation économique de la voiture économique n'est pas encore parfaitement robuste sur tous les segments.