Pour ceux qui auraient du mal à voir la vidéo de l'article précédent, voici une photo d'écran.
On comprend mieux l'implantation des Gares du Nord et de l'Est : elles ont été mises là où il était possible de faire filer leurs voies sans trop creuser, entre Montmartre et Belleville.
La situation du dimanche matin montre la grande percée du Vélib' chez les noctambules : alors que, pendant tout le samedi soir, les vélos étaient restés dans le Centre et plutôt sur la Rive Gauche, lieu plat mais également lieu de sortie nocturne, le dimanche matin voit les vélos remontés dans les arondissements résidentiels.
Les statistiques détaillées montrent un remplissage progressif des stations tout au long de la nuit, il ne s'agit donc pas de rééquilibrages effectués par les camionnettes d'exploitation de JCDecaux.
Quand le dernier métro est passé et que les taxis restent introuvables... Vélib est là !
Grâce à la base de données en ligne de Vélib, il est possible de suivre l'évolution du parc de vélos disponibles ou non dans Paris. On a beaucoup parlé de Montmartre où les bicyclettes ont tendance à se trouver plutôt en bas qu'en haut de la butte, mais de façon plus générale, les stations des arrondissements pentus (en gros, la rive droite) ont tendance à être vides quand celles de la rive gauche (alluvionnaire et donc plus plate) restent correctement approvisionnées.
Seul le 14ème (le Mont Parnasse ?) tend ce soir à se démarquer.
Rendez-vous à minuit pour voir comment le samedi soir aura fait évoluer cette fracture cycliste.
Ainsi, chaque trajet se trouve teinté de surréalisme : mon quotidien se transforme soudain en un chemin mystérieux partant des voix transafricaines pour aller jusqu'au sucre collé, en passant par chic l'y déplace.