27 février 2011
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A tous les sens du terme !
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Notre vie à nous
15 avril 2010
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Vous avez vu ?
Il y a aussi un Hippopotamus à Boulogne-Billancourt...
La Défense, ce sera pour une autre fois.
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Notre vie à nous
9 mars 2010
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A Farmers Branch, c'est vraiment l'Amérique.
Nous rendre dans ce centre commercial fut l'occasion de nous faire remarquer : bien qu'il ne soit distant que de quelques centaines de mètres de l'hôtel, nous fûmes seuls à franchir cette distance à pied - à nos risques et périls, puisque cette option n'était pas prévue par la voirie : il n'y a pas de trottoir le long des routes.
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Notre vie à nous
9 mars 2010
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Dallas est vraiment une ville à visiter en hiver. En été, c'est invivable. Visiter n'est pas le bon terme : il n'y a vraiment rien à voir à Dallas. Dallas, l'ordinaire élevé au niveau du grandiose.
En effet. Voici le riant paysage de la Valley View Lane (le petit chemin de la vue de la vallée) où nous avons pris nos quartiers (ouioui, il pleut).
Le petit chemin est au fond, c'est une 2x3 voies embouteillée de semi-remorques, de 4x4 et de monospaces ; la vallée est toute relative et la vue...

Cela faisait longtemps qu'on n'avait pas mis les pieds aux Estados Unidos : de mémoire, depuis une mémorable
working session de 3 jours au sujet de ce qu'on appelait encore le
7E7, dans une chambre d'hôtel de Las Vegas. L'image ci-contre est une de nos tout premiers détournements de couvertures, réalisés à notre retour de Sin City.
De ce fait, tous les éléments de mobilier urbain que nous avons créé pour nos films - les panneaux autoroutiers, les barrières, les pancartes
"road closed", etc - ont été réalisés sur base de photos trouvées sur Internet.
Ca fait presque drôle d'en voir de réels !
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Notre vie à nous
26 février 2010
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Préparant notre prochaine
expédition lointaine absolument non durable, nous sommes restés pensifs devant les
conseils aux voyageurs que donne le Ministère des Affaires Etrangères :
Des violences policières et des comportements dictés par des considérations raciales sont parfois à déplorer.
[...]
En raison du risque élevé de fraude sur les cartes bancaires, il est recommandé d’effectuer les paiements en espèce pour de petites sommes et dans les établissements modestes et, en toute circonstance, de ne pas perdre sa carte de vue.
[...]
Washington : [...] Le quartier Anacostia n’est pas recommandable de jour comme de nuit.
Philadelphie : éviter de fréquenter les quartiers nord sauf en groupe.
Baltimore est considérée comme une ville dangereuse à l’exception du centre-ville.
Richmond également, ne pas visiter le centre-ville à pied.
Ah, ces Ricains, toujours dans la démesure, sourit-on. Nous sommes tellement loin de tout cela, avec nos toutes petites cités de banlieues ; la loi en vigueur n'y est plus celle de la République, certes, mais le phénomène est circonscrit et ne pourra se propager au reste de l'agglomération. Ce n'est pas en France qu'on verra un jour des villes entières devenues dangereuses pour les visiteurs.
C'est ce qu'on a dit aussi de l'obésité (
"ce n'est pas en France qu'on se goinfrera avec de la malbouffe"), du transport individuel (
"ce n'est pas en France qu'on verra un jour le tout-voiture s'imposer") ou du divertissement (
"ce n'est pas en France qu'on verra autant de chaînes TV toutes aussi médiocres et commerciales les unes que les autres").
L'exception culturelle française, sinon européenne, n'est pas assez puissante face aux démons inexorables de la civilisation
thermo-industrielle occidentale : ce qui se passe aujourd'hui aux Etats-Unis, nous avons de grandes chances de le subir également idx à quinze ans plus tard.
Et pourtant, nous ne faisons rien. Si les Obèses sont à l'Ouest, les Aveugles - ou les Impuissants ? - sont ici.
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Notre vie à nous
23 novembre 2009
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Plus exactement, il s'agit du Ministère de la Relance, vu du jardin de l'hôtel Matignon : une exclusivité des Aerobar Pictures, garantie sans trucage pour une fois.
Certes, il y a une belle grille pointue sur le chemin, qui pourrait symboliser que la relance n'est pas juste au coin de la rue.
Mais l'hôte de ces lieux, Patrick Devedjian, a su choisir un lieu adéquat : il s'agit de l'hôtel de Cassini, dont la famille qui lui a donné son nom a quelques glorieux astronomes et cartographes inscrits à son arbre généalogique. On note d'ailleurs que la tourelle de gauche est en fait une coupole d'observation astronomique. Si avec ça, on n'arrive pas à apercevoir la relance, même
"là où finissent les étoiles" !
Cette photo a été prise par un temps particulièrement clément : il faisait encore 17° à 20 h samedi dernier. Le
record de 1930 n'était vraiment pas loin, mais ça ne suffira pas pour changer la donne à Copenhague, même si Obama y va justement plus pour chercher
sa propre relance avec les dents que pour sauver la planète :
Le président américain Barack Obama a dit samedi sa volonté de voir le sommet international de Copenhague sur le climat en décembre donner lieu à des mesures "immédiates" contre le réchauffement et de favoriser les exportations américaines pour créer des emplois. (AFP)
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27 février 2009
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On connaissait la Grande Muraille de Chine, érigée il y a des siècles.

En voici une plus moderne, au premier plan : des milliers de conteneurs, empilés sur des kilomètres le long de l'autoroute, qui
attendent l'improbable commande d'Europe ou des Etats-Unis...
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Notre vie à nous
25 février 2009
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Cette photo a été prise aujourd'hui près de Shenzhen, à l'Est de Hong Kong.

On y voit des dizaines de grues à conteneurs, qui attendent désespérement le chaland. Plus loin au large dans la baie, quelques porte-conteneurs vides rongent leur ancre. Selon nos accompagnateurs chinois, il s'agirait du plus grand port à conteneurs du monde.
Cette image confirmerait donc l''effondrement du trafic en biens de consommation de la Chine vers les pays de l'OCDE. Que les biens durables ne se vendent plus,
pourquoi pas, mais les biens de consommation ? Serait-ce une escarmouche économique entre les Etats-Unis et la Chine ?
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Notre vie à nous
24 février 2009
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14:40
Nous voici arrivés à Shenzhen. Il paraît qu'il y a quelques dizaines d'années, ce n'était qu'un port de pêche.
Les choses ont changé.

La tour à deux pointes qui dépasse à peine de la
skyline s'appelle le
Shun Hing Square : pour donner une échelle, elle est plus haute que la Tour Eiffel, avec ses 384 m.
La
crise financière a bien
frappé la Chine : la moitié des usines seraient actuellement fermées, le temps que se vident leurs
stocks. Mais au centre de Shenzhen, c'est toujours l'effervescence.

Sur l'artère principale du centre ville, des magasins type Surcouf, mais d'une dizaine d'étages chacun, propose aux badauds - certes moins nombreux que les vendeurs - tous les appareils électroniques plus ou moins originaux que la région produit. Une population jeune, dynamique et de diverses origines - les pêcheurs initiaux sont devenus une infime minorité - arpentent fébrilement artères et ruelles où on vend, enlève et livre dans une chaude atmosphère (25°C à la nuit tombante) parfumée de fragrances douceâtres de cuisine chinoise et d'essence.
La région de Shenzhen reste la
Silicon Factory de la planète.
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24 février 2009
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07:00
Nous sommes partis en Chine.

A bientôt peut-être...
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