Puisque le réchauffisme n'a plus la cote, les médias attisent désormais les nouvelles inédites allant dans le sens opposé, comme par exemple l'hypothèse d'une nouvelle période de climat frais, comme ce fut le cas du XVIIe au XIXe siècle.
La Tamise gelée (1677) - Abraham Hondius, Museum of London
Il est vrai que l'activité solaire sort un peu de la routine en ce moment : les cycles qui se suivaient et se ressemblaient commencent à faiblir, ce qui donne à certains l'occasion de rappeler que le Petit Âge Glaciaire de nos aïeux étaient probablement la conséquence du Minimum de Maunder, une période anormalement faible d'activité solaire qui s'est notamment traduit par la disparition quasi-totale des taches solaires pendant un demi-siècle.
Source NASA
Ne vous précipitez pas toutefois trop vite sur vos moufles et vos bottes en laine : il y a encore des taches sur le Soleil - le maximum est prévu pour 2013 - et de toute façon, le CO2 émis depuis nous garantit des nuits moins froides par renforcement de l'effet de serre.
Maintenant, speaking with data grâce aux données de la NOAA, il faut effectivement reconnaître que nous ne sommes pas vraiment dans une phase d'emballement climatique alors que le CO2 continue de croître linéairement.
EDIT : et pour répondre au commentaire ci-dessous, on constate, sur une plus longue période et avec un lissage sur 11 ans (la durée moyenne d'un cycle d'activité solaire), qu'on pourrait bien être en train de "casser" la tendance :
Rendez-vous dans dix ans, comme dit la chanson.