29 mars 2010
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07:00

C'est le Ministère de l'Energie (DoE) américain qui le dit lui-même, au travers de son dernier Annual Energy Outlook (AEO) : le Plateau Ondulé (Undulating Plateau ou UP) est proche.

En tout cas, nous sommes loin des prophéties low-price qui se voulaient auto-réalisatrices d'il y a quelques années, comme le rappelle le graphe ci-contre, datant de l'édition 2002 de l'AEO - qui à l'époque s'appelait IEO, I pour International ; le A signifie aujourd'hui Annual, mais pourrait faire référence à American...
En quelques années, nous sommes passés d'une prévision de prix resserrée dans la fourchette $15-30 à un grand écart $50-200 ! Autrment dit, messieurs les investisseurs et les économistes, tout ce qu'on peut vous dire, c'est que le pétrole à (très) bas prix c'est fini, et par contre vous n'avez pas fini d'entendre parler de volatilité.
Un baril à $50 est-il envisageable à court terme ? Etonnamment oui, car malgré l'approche de ce fameux pic que l'administration Obama ne veut pas encore nommer, la crise économique mine la consommation et le moral des spéculateurs, qui préfèrent aujourd'hui manipuler les cours des devises que ceux des matières premières.
Mais à terme, on voit bien en filigrane de l'AEO qu'USA et OPEP (en anglais OPEC) se rejoignent sur le fait qu'il faut un pétrole cher pour rentabiliser les nouveaux projets. Les $50 ne sera qu'une incursion, peut-être la dernière avant une reprise en mains des mécanismes de fixation des prix par ce que nous pourrions appeler l'USAPEC (USA+OPEC).
En quelques années, nous sommes passés d'une prévision de prix resserrée dans la fourchette $15-30 à un grand écart $50-200 ! Autrment dit, messieurs les investisseurs et les économistes, tout ce qu'on peut vous dire, c'est que le pétrole à (très) bas prix c'est fini, et par contre vous n'avez pas fini d'entendre parler de volatilité.
Un baril à $50 est-il envisageable à court terme ? Etonnamment oui, car malgré l'approche de ce fameux pic que l'administration Obama ne veut pas encore nommer, la crise économique mine la consommation et le moral des spéculateurs, qui préfèrent aujourd'hui manipuler les cours des devises que ceux des matières premières.
Mais à terme, on voit bien en filigrane de l'AEO qu'USA et OPEP (en anglais OPEC) se rejoignent sur le fait qu'il faut un pétrole cher pour rentabiliser les nouveaux projets. Les $50 ne sera qu'une incursion, peut-être la dernière avant une reprise en mains des mécanismes de fixation des prix par ce que nous pourrions appeler l'USAPEC (USA+OPEC).
