Une recrudescence inattendue de notre fréquentation a été provoquée par un commentaire sur le blog d'Un avenir sans pétrole ?
Un des commentaires de l'article interpelait l'auteur du blog :
Bonjour Benoît, que penses-tu de ce site ? [lien vers der Tod der TOD] Ils n’ont pas l’air convaincus par le problème des énergies fossiles et du pic… Merci.
Et l'auteur a répondu :
Bonjour, L'argumentation est inexistante, il n'y a donc pas grand chose à répondre. A côté de ça, cet article [lien vers Peak Oil Update 2013] parle du peakoil sans être critique. Difficile de suivre la logique de l'auteur.
Effectivement, quiconque prendrait le temps d'analyser en détail le contenu de ce blog pourrait se poser des questions : si vous regardez par exemple au plus profond, dans les premiers articles postés, on a un ton général inquiet sinon inquiétant sur le pic pétrolier et le réchauffement climatique. C'était la période des grands débats prospectifs sur le couplage PO-RC et la recherche du phénomène le plus menaçant pour l'espèce humaine : PO>RC ou l'inverse ? Un peu comme la barbe du capitaine Haddock : au-dessus ou en-dessous de la couverture ?
Avouons-le, la lecture du Cygne Noir nous a amené pas mal de réflexions sur la façon même dont nous pouvions nous permettre de faire de la futurologie. Certains férus des thèses d'Elisabeth Kübler-Ross pourraient prétendre que nous avons franchi avec succès toutes les étapes de la courbe de deuil et que nous en sommes à l'étape de l'acceptation du PO-RC : c'est ce qui s'appelle détourner une théorie en dehors de son champ d'application, vu qu'elle n'est valide que pour des personnes en face de leur mort prochaine (cancer en phase termianle par exemple). Nous mourrons sans doute de quelque chose, mais certainement ni du PO ni du RC, probablement plutôt d'un emmpoisonnement lent à toutes ces charmants sous-produits de notre monde moderne : particules fines, perturbateurs endocriniens, nano-matériaux, additifs chimiques etc. Toute chose a son prix.
En fait, depuis la fin des années 2000 - alors que pourtant nous avions assez bien anticipé l'arrivée de la crise économico-financière mondiale - nous avons progressivement abandonné les champs de la prospective, convaincu que sur les questions énergétiques règne l'aphorisme de Paul Valéry :
Ce qui est simple est toujours faux. Ce qui ne l'est pas est inutilisable.
En parallèle, notre activité professionnelle s'est rencentré sur la problématique de la transformation de l'industrie automobile, problématique pour laquelle les chantiers sont tellement nombreux qu'il ne nous reste plus vraiment beaucoup de temps pour tenter d'apercevoir le futur lointain. Nous laissons donc déqormais ce champ à d'autres, s'ils ont le temps et surtout les données nécessaires à ce genre d'exercice : le monde de l'énergie est un monde qui sait bien cacher ses vrais secrets, nous en connaissons quelques-uns dans le domaine nucléaire mais nous ne trahirons pas la confiance qui nous a été faite lors de leurs révélations - rassurez-vous, rien de nocif, ou du moins plus maintenant.
Nous continuons toutefois à suivre ce qui se passe, mais avec désormais des articles plus primesautiers et avec un ton parfois encore plus moqueur qu'avant. Nous aimons bien passer à la planche à secousses ceux qui poussent le bouchon un peu loin et TOD était quand même une des références mondiales en la matière.
Il faut enfin savoir que dans la plupart des cas, nos articles sont écrits une fois que nous avons trouvé l'illustration. N'oublions pas que nous venons du monde de la vidéo - merci au passage à nos 1 300 000 spectateurs, encore 1000 fois comme cela et nous dépasserons Gangnam Style - et que ce blog a été créé parce qu'il était plus facile et rapide d'écrire un article de blog que de concevoir un court métrage ; hé oui, nous sommes un peu cossards sur les bords... S'il fallait changer la signature de notre blog, nous paraphaserions peut-être Desproges (à propos de Marie-Patch) : Aerobar Films, le poids chiche des mots, le choc des romans-photos.
La suite de Tintin et le Pic d'Or Noir ici