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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 01:00

Malgré la crise financière européenne, le prix du baril exprimé en euros maintient sa remarquable stabilité, comme si les marchés avaient décidé brutalement de cesser la spéculation.

Prix-du-baril-en-euro-et-en-dollar---2011.10.png

Un explication simple et forcément fausse, mais néanmoins séduisante : nous sommes entrés dans cette période de stabilité au printemps dernier, alors que plusieurs pays arabes, dont certains producteurs de pétrole, connaissaient d'importants mouvements populaires.

Qui aujourd'hui fixe la quantité de pétrole disponible pour la consommation mondiale ? Ceux qui auront répondu le groupe Bilderberg ont perdu et peuvent retourner à leurs chères théories du complot : il s'agit toujours de l'Arabie Saoudite, cette monstrueuse éponge d'hydrocarbures qui doit aujourd'hui préoccuper de nombreux stratèges dans les états-majors des grandes puissances.

L'Arabie Saoudite joue encore le rôle de régulateur physique : elle reste capable de produire instantanément la quantité de pétrole nécessaire à satisfaire les consommateurs, quelle que soit la situation géopolitique. Pour cela, elle a été mise sous tutelle discrète mais efficace des Etats-Unis ; la fille Bettencourt ferait bien d'aller quelques conseils auprès de consultants du Département d'Etat, plutôt que de s'appuyer aveuglément sur ses avocats parisiens...

Face aux menaces de déstabilisation politique issues du Printemps Arabe, il pourrait donc y avoir eu mise à jour des accords entre POTUS et la famille Saoud : les USA se chargent de calmer les ardeurs de Goldman Sachs et al en matière de spéculation pétrolière, afin d'assurer la stabilité du prix du baril en euro - le Moyen-Orient est économiquement plus une zone euro qu'une zone dollar - à un niveau suffisamment élevé pour que les bénéfices puissent durablement acheter la paix sociale dans le Royaume.

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