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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 22:06
"Nous avons accepté la réalité. Nous n'avions plus vendu d'A340 depuis près de deux ans", a déclaré le directeur financier d'Airbus, Hans Peter Ring, dans une présentation des résultats trimestriels de la maison-mère d'Airbus, le groupe EADS.

Depuis son lancement, Airbus a vendu 377 Airbus A340 à 48 clients. En face, Boeing a placé plus du triple, avec 1 295 B777 achetés par 64 compagnies clientes. Et pour cause, le réacteur de Boeing, lancé deux ans plus tard, a la même capacité mais, avec deux réacteurs seulement, est plus économe en carburant.

A340-tail.jpgCet extrait du Monde résume bien le drame d'un avion né après le contre-choc pétrolier de 1983 et dans l'euphorie de la chute du mur de Berlin : une période de lendemains qui chantaient et où les stratèges toulousains ont fait le pari risqué d'un baril de pétrole ne valant plus qu'une vingtaine de dollars.

Les spécialistes du marketing long terme de Boeing semblent avoir été plus perspicaces.

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commentaires

E
<br /> <br /> Je plussoie : Qatar (80*A350 + x*A380) et Emirates (50*B777 + 90*A380) à eux seuls semblent capables de supporter les deux avionneurs. Quand je lis que 90% des roses de la St-Valentin en France<br /> arrivent du Kenya par avion, je pense que l'intelligence et la naïveté se liguent pour maintenir la santé du transport aérien pour plusieurs décennies. Sur un plan plus profond, le business<br /> international se fait en avion, pas en barque ; la mondialisation n'est pas près de s'interrompre. Enfin le tourisme, lui aussi grand consommateur de km-passager, est considéré comme la première<br /> industrie mondiale, finance mise à part. Curieusement, ça n'empêche pas l'industrie du transport aérien de faire des marges ridicules depuis toujours.<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Le transport aérien, avec l'acier et l'automobile, est de ces secteurs emblématiques pour lesquels toute nation atteignant un certain niveau de développement se doit de créer sa compagnie<br /> nationale.<br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> <br /> L'aviation de masse certain y croient encore, Emirates Airlines<br /> par exemple, avec  un contrat record de 18 Mds d'us$. Histoirique dans l'aéronautique, pour 50  Boeing 777-300ER, plus 20 en options.<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Quand on est (presque) assis sur les principales réserves de pétrole bon marché, on peut se le permettre... Sachant qu'en plus, le plan de financement doit prévoir une revente au bout de 10 ans,<br /> ce qui ramène une telle commande au niveau d'une simple emplette.<br /> <br /> <br /> Bien sûr, rien ne garantit que dans 10 ans, il y aura encore des acheteurs d'avions d'occasion.<br /> <br /> <br /> Le jour où suffisamment d'opérateurs du transport aérien (banques comprises) ne croiront plus à la pérennité de leur business, y aura-t-il un véritable effondrement ? Pas sûr, ephénomène sera<br /> comparable à la disparition du trafic maritime de passagers : les chantiers navals comme les compagnies maritimes se sont trouvées de nouveaux débouchés après quelques années difficiles qui ont<br /> éliminé les plus fragiles.<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> Spécialiste du marketing ?<br /> <br /> <br /> L'aviation de masse n'en clairement plus pour très longtemps de toute manière.<br /> <br /> <br /> <br />
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