5 février 2010
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Au-delà de l'effet bénéfique qu'une telle décision aura sur le budget US, cette décision est assez subtile sur le plan des relations internationales.
L'honneur reste en effet sauf, puisque la promesse d'envoyer un Américain sur Mars reste à l'ordre du jour ; seuls les butors oseront poser la question du quand.
Mais quand reviendra le fameux sujet du financement du développement du Sud par le Nord, il sera facile d'opposer aux puissances émergentes asiatiques que le maintien de leur programme lunaire est la preuve qu'elles ont atteint un niveau de développement équivalent à celui de l'Amérique triomphante des années 1960 et qu'à ce titre, le CO2 gratuit n'est plus de mise.