C'est la quatrième fois qu'une prédiction piquiste se produit : après le cours du baril à près de 150 dollars en 2008, après la crise économique avec la dette occidentale en toile de fond à partir de 2009, après l'aviation civile clouée au sol au printemps dernier, voici maintenant que les pompes à essence françaises se tarissent les unes à la suite des autres. Déjà, certains annulent leurs déplacements et envisagent ne bientôt plus pouvoir aller sur leur lieu de travail. Bientôt, les premières ruptures d'approvisionnement devraient se manifester dans la chaîne alimentaire.
Mais le pic pétrolier lui-même... se fait attendre. Nous avions envisagé qu'il avait été passé il y a 3 ans sans coup férir, mais certaines prévisions à court terme de l'EIA laissent penser que le record de production pétrolière pourrait être à nouveau battu dès le début de l'année prochaine.
En cherchant une illustration pour ce billet sur le site de la Sécurité Routière, nous avons noté que celle-ci reste assez terraplatiste dans son approche : elle ne prévoit aucun panneau particulier pour signaler les stations-service à sec... ni pour indiquer la proximité d'une borne de recharge pour véhicule électrique.