Aérobaromètres - juillet 2013

Cela faisait longtemps qu'on n'avait pas jeté un oeil à nos indicateurs variés (cliquez sur l'image pour l'agrandir).

Commençons en haut en gauche par la banquise arctique : après le record de l'an passé, celle-ci recommence à fondre plus vite que la normale.

Un peu plus bas vient le marché du carbone : nous n'avons pu laisser que la mémoire de la valeur 2012, vu qu'en Europe il n'y a plus de marché du carbone depuis plusieurs mois. Le dispositif a volé en éclats sous les coups de boutoir de la crise économique, après avoir été remarquablement affaibli par les représentants bruxellois des entreprises fortement émittrices.

En bas à gauche, l'indicateur du marché des actions européennes : celui-ci fait plus que tenir, on peut éventuellement suspecter un peu de spéculation mais il est vrai que les entreprises du Vieux Continent ont tujours la tête hors de l'eau, même si pour cela elles doivent vendre une partie de leur âme en sacrifiant leurs actifs industriels historiques pour mieux développer leurs nouvelles bases opérationnelles dans les BRIC.

Un peu plus à droite, le fameux indicateur composite CFNAI de la Fed de Chicago : pas de doute, l'économie US est repartie.

Juste à côté, nous avons remplacé l'aérobaromètre du taux de chômage américain par celui du taux de chômage de l'UE, qui nous concerne plus : la valeur est élevée et la tendance est toujours à l'aggravation.

En remontant, on trouve le prix du baril en heures de SMIC : malgré la valeur élevée de l'euro, nous ne sommes pas loin de la zone dite de la chasse au gaspi. Les voitures sobres vont continuer à avoir du succès, et l'hiver on mettra plus facilement le chauffage à 17° sous couvert de sauver la planète.

Enfin, à haut à droite, conséquence de la reprise de l'autre côté de l'Atlantique, le dollar reprend de la vigueur face à l'or refuge.