7 octobre 2009
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Les éconoclastes reviennent sur la question qu'on pensait traitée de la bulle pétrolière de 2008. Pour eux, une tension conjoncturelle offre/demande suffirait à expliquer le record de 147 dollars le baril de juillet dernier. C'est aussi, soulignent-ils, ce que pense Krugman. Alors, si même le Maître le pense et le dit...
L'argumentaire reste toutefois assez qualitatif et ne cherche pas à mesurer cette tension en termes chiffrés : rappelons qu'à aucun moment l'année dernière, il ne fut question d'entamer les réserves stratégiques de l'OCDE, comme ce fut le cas au moment de l'invasion de l'Irak en 1990, ou plus récemment en 2005 après que Rita/Erika ait dévasté le GOMEX.
On cherche encore, dans l'actualité de l'été passé, un conflit mondial qui aurait provoqué une situation de pénurie mondiale, ou tout au moins l'aurait rendu probable à court terme. Bref, s'il y eut une forte tension offre-demande, elle semble être restée très discrète pour un produit pourtant si visible dans l'économie réelle.
Tous les partisans de la thèse "non-bulle" considèrent que le prix des futures de pétrole suit de très près le cours du spot qui, lui, reflète la situation du marché physique. Les bullistes comme Masters ou nous-mêmes pensont au contraire que le prix spot s'est, depuis bien longtemps, aligné sur celui des futures.

On cherche encore, dans l'actualité de l'été passé, un conflit mondial qui aurait provoqué une situation de pénurie mondiale, ou tout au moins l'aurait rendu probable à court terme. Bref, s'il y eut une forte tension offre-demande, elle semble être restée très discrète pour un produit pourtant si visible dans l'économie réelle.
Tous les partisans de la thèse "non-bulle" considèrent que le prix des futures de pétrole suit de très près le cours du spot qui, lui, reflète la situation du marché physique. Les bullistes comme Masters ou nous-mêmes pensont au contraire que le prix spot s'est, depuis bien longtemps, aligné sur celui des futures.