11 septembre 2009
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12:00
Etant parfaitement incompétents pour réaliser nous-mêmes des études climatologiques et refusant de céder à la facilité de jouer l'écho des dernières brèves à ce sujet, nous avons décidé de réutiliser notre bonne vieille méthode du copier/coller, qui nous avait permis d'envisager que le mythique pic pétrolier avait peut-être été franchi dans l'indifférence générale, non pas par de savants calculs effectués à partir de données parcellaires et erronnées, mais tout simplement par un raisonnement graphique.
Cette fois-ci, nous avons décidé de rebondir sur la fameuse hypothèse du Deuxième Minimum de Maunder, qui agite quelque peu la communauté des réchauffistes en cette belle fin d'été. Et plutôt que d'essayer de construire le énième modèle climatique mondial, nous allons nous contenter de répliquer ce qui pourrait ressembler à un motif (pattern) dans l'évolution de la température mondiale. Pour cela, nous nous sommes appuyés sur des données fortement lissées : en utilisant une moyenne glissante de 11 ans, nous pouvons ainsi réduire l'effet du fameux cycle quasi-décennal de l'activité solaire.
Quel est l'intérêt de cette manipulation ? Certainement pas de donner une prévision fiable - il y a des gens dont c'est le métier - mais seulement de proposer un scénario pour discussion.
En effet, rien ne permet aujourd'hui de dire que ce scénario est plus improbable que celui qu'on construit si souvent en se contentant de prolonger la tendance linéaire de +0.015°C/an jusqu'en 2050 ou en 2100. La courbe ci-dessus montre que, dans le passé proche, le comportement linéaire de la température ne dure jamais plus d'une trentaine d'années. Un tipping point (une inflexion) vers le bas et non vers le haut est donc probable si on considère, selon un raisonnement de dinde de Noël de base, que le passé permet de prévoir l'avenir.
Quoi qu'il en soit, ce scénario de science-fiction - car il s'agit bien de cela - nous montre un avenir original par rapport au bruit médiatique ambiant du "Copenhague, notre dernière chance avant l'annihilation inexorable de l'espèce humaine" chanté sur l'air du Temps du Muguet par les agitateurs de tout poil qui iront en avion (soit 200 kg de CO2 par passager depuis Paris) dans la capitale danoise pour sauver la planète.
Nous serions peut-être entrés dans une longue période de statu quo climatique : près d'une quarantaine d'années de quasi-stabilité à +0,5°C de réchauffement qui va en amener beaucoup à se dire que finalement, la menace climatique s'est dégonflée ou encore que le fait d'avoir changé de voiture a suffi pour régler le problème.
Les politiques vont assez rapidement effacer la question de l'effet de serre de leur agenda - comme ils l'avaient fait de la couche d'ozone - et les journalistes vont remettre le couvert sur une autre peur millénariste, la question démographique par exemple. Les climatologues devront, eux, attendre 2040 pour que leur aride spécialité recommence à intéresser l'homme de la rue : les étudiants actuels auraient tout intérêt à fuir cette matière pour vite se reconvertir à la géologie, sans doute plus porteuse.
L'avenir est-il aux 4x4 pour autant ? Rien n'est moins sûr. Les énergies fossiles resteront chères, à cause d'une pénurie de plus en plus organisée à défaut d'être géologiquement provoquée. Pour de simples questions de rééquilibrage des balances commerciales, les Etats forceront leurs citoyens à se passer, lentement mais sûrement, de leurs drogues carbonées.
Voilà l'enjeu fondamental, parfaitement macro-économique, de la taxe carbone.
Cette fois-ci, nous avons décidé de rebondir sur la fameuse hypothèse du Deuxième Minimum de Maunder, qui agite quelque peu la communauté des réchauffistes en cette belle fin d'été. Et plutôt que d'essayer de construire le énième modèle climatique mondial, nous allons nous contenter de répliquer ce qui pourrait ressembler à un motif (pattern) dans l'évolution de la température mondiale. Pour cela, nous nous sommes appuyés sur des données fortement lissées : en utilisant une moyenne glissante de 11 ans, nous pouvons ainsi réduire l'effet du fameux cycle quasi-décennal de l'activité solaire.

En effet, rien ne permet aujourd'hui de dire que ce scénario est plus improbable que celui qu'on construit si souvent en se contentant de prolonger la tendance linéaire de +0.015°C/an jusqu'en 2050 ou en 2100. La courbe ci-dessus montre que, dans le passé proche, le comportement linéaire de la température ne dure jamais plus d'une trentaine d'années. Un tipping point (une inflexion) vers le bas et non vers le haut est donc probable si on considère, selon un raisonnement de dinde de Noël de base, que le passé permet de prévoir l'avenir.
Quoi qu'il en soit, ce scénario de science-fiction - car il s'agit bien de cela - nous montre un avenir original par rapport au bruit médiatique ambiant du "Copenhague, notre dernière chance avant l'annihilation inexorable de l'espèce humaine" chanté sur l'air du Temps du Muguet par les agitateurs de tout poil qui iront en avion (soit 200 kg de CO2 par passager depuis Paris) dans la capitale danoise pour sauver la planète.
Nous serions peut-être entrés dans une longue période de statu quo climatique : près d'une quarantaine d'années de quasi-stabilité à +0,5°C de réchauffement qui va en amener beaucoup à se dire que finalement, la menace climatique s'est dégonflée ou encore que le fait d'avoir changé de voiture a suffi pour régler le problème.
Les politiques vont assez rapidement effacer la question de l'effet de serre de leur agenda - comme ils l'avaient fait de la couche d'ozone - et les journalistes vont remettre le couvert sur une autre peur millénariste, la question démographique par exemple. Les climatologues devront, eux, attendre 2040 pour que leur aride spécialité recommence à intéresser l'homme de la rue : les étudiants actuels auraient tout intérêt à fuir cette matière pour vite se reconvertir à la géologie, sans doute plus porteuse.
L'avenir est-il aux 4x4 pour autant ? Rien n'est moins sûr. Les énergies fossiles resteront chères, à cause d'une pénurie de plus en plus organisée à défaut d'être géologiquement provoquée. Pour de simples questions de rééquilibrage des balances commerciales, les Etats forceront leurs citoyens à se passer, lentement mais sûrement, de leurs drogues carbonées.
Voilà l'enjeu fondamental, parfaitement macro-économique, de la taxe carbone.