7 juillet 2009
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Lorsque les premières négociations climatiques commencèrent, il y a plus de dix ans, les références chiffrées commençaient déjà à dater un peu : en effet, c'est l'année 1990 qui formait la base de discussion. La situation se comprenait donc comme le montre le graphique ci-contre : l'OCDE était le principal émetteur de gaz à effet de serre, c'était donc à ses membres de faire des efforts, pendant ce temps les autres pays pouvaient se développer.
Depuis, le gaz carbonique a continué de couler des pots d'échappements et des cheminées, et la situation s'est inversée, comme le montre le graphique ci-dessous.
Finie l'image d'Epinal des pauvres économies émergentes pour lesquelles on va utiliser le carbone comme instrument de financement du développement : c'est maintenant elles les principales responsables des émissions de carbone fossile.
Le problème, c'est que certains négociateurs climatiques occidentaux qui vont aller discuter le bout de gras à Copenhague pour établir la suite du protocole de Kyoto sont encore dans l'ancien paradigme. Espérons qu'ils se feront recadrer d'ici là : rien n'est pire qu'un négociateur qui se trompe d'objectif.
En tout cas, gageons que c'est avant tout par pragmatisme qu'Obama a décidé de revenir à la table des négociations : les Etats-Unis n'étant plus le Grand Satan Premier Emetteur, la position de départ est nettement plus confortable...
... Et ce d'autant plus qu'il faut calmer la croissance de plus en plus insolente de la Chine.
Bon, cela dit, tant qu'on laissera les Douze Salopards extraire le carbone de leur sous-sol, pourquoi les consommateurs deviendraient-ils sobres ?
Depuis, le gaz carbonique a continué de couler des pots d'échappements et des cheminées, et la situation s'est inversée, comme le montre le graphique ci-dessous.
Finie l'image d'Epinal des pauvres économies émergentes pour lesquelles on va utiliser le carbone comme instrument de financement du développement : c'est maintenant elles les principales responsables des émissions de carbone fossile.
Le problème, c'est que certains négociateurs climatiques occidentaux qui vont aller discuter le bout de gras à Copenhague pour établir la suite du protocole de Kyoto sont encore dans l'ancien paradigme. Espérons qu'ils se feront recadrer d'ici là : rien n'est pire qu'un négociateur qui se trompe d'objectif.
En tout cas, gageons que c'est avant tout par pragmatisme qu'Obama a décidé de revenir à la table des négociations : les Etats-Unis n'étant plus le Grand Satan Premier Emetteur, la position de départ est nettement plus confortable...
... Et ce d'autant plus qu'il faut calmer la croissance de plus en plus insolente de la Chine.
Bon, cela dit, tant qu'on laissera les Douze Salopards extraire le carbone de leur sous-sol, pourquoi les consommateurs deviendraient-ils sobres ?