3 avril 2009
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15:48
Muyin Wang, un chercheur de l'Université de Washington Seattle, a publié hier une étude* modélisant le comportement de la banquise arctique dans les prochaines années.
Il confirme que nous verrons tous le Pôle Nord libre de glaces dans quelques années, trois décennies tout au plus : l'image ci-contre montre la distribution spatiale de la concentration en glace à fin septembre l'année dernière (en haut) et dans 30 ans (en bas).
Dommage que le 1er avril soit passé, on aurait pu lancer un appel à projet pour un zoo-plateforme pétrolière dérisoirement durable, avec fosse à ours blancs planquée sous l'hélisurface d'appontage.
Pour soutenir symboliquement ces pauvres bêtes, merci de ne pas mettre de glaçon dans votre whisky samedi soir prochain entre 20h30 et 21h30.
Blague à part, en fait cette fonte quasi-complète ne servira probablement pas à grand-chose : même à la fin de l'été, il restera suffisamment d'icebergs à la dérive pour que les porte-conteneurs se gardent bien d'emprunter ces fameux passages du Nord-Est et du Nord-Ouest qui sont supposés se développer comme alternatives aux routes maritimes classiques entre Amérique, Europe et Asie.
Quant aux hydrocarbures qu'on espère tapis dans les profondeurs de l'Océan Arctique - dont la profondeur maximale est quand même de l'ordre de 4000 mètres, ce qui est très profond - ils seront certes plus faciles à localiser par les bateaux spécialisés dans la prospection, mais leur extraction restera un problème technique monumental : comment fait-on en hiver, quand la nuit est tombée pour six mois et que la banquise s'est reformée ? A la rigueur, on peut imaginer de construire des plateformes capables de résister à la prise des glaces, mais comment évacuer le pétrole ou le gaz ? Par brise-glaces ?
* traduction automatique par BabelFish ici
Il confirme que nous verrons tous le Pôle Nord libre de glaces dans quelques années, trois décennies tout au plus : l'image ci-contre montre la distribution spatiale de la concentration en glace à fin septembre l'année dernière (en haut) et dans 30 ans (en bas).
Dommage que le 1er avril soit passé, on aurait pu lancer un appel à projet pour un zoo-plateforme pétrolière dérisoirement durable, avec fosse à ours blancs planquée sous l'hélisurface d'appontage.
Pour soutenir symboliquement ces pauvres bêtes, merci de ne pas mettre de glaçon dans votre whisky samedi soir prochain entre 20h30 et 21h30.
Blague à part, en fait cette fonte quasi-complète ne servira probablement pas à grand-chose : même à la fin de l'été, il restera suffisamment d'icebergs à la dérive pour que les porte-conteneurs se gardent bien d'emprunter ces fameux passages du Nord-Est et du Nord-Ouest qui sont supposés se développer comme alternatives aux routes maritimes classiques entre Amérique, Europe et Asie.
Quant aux hydrocarbures qu'on espère tapis dans les profondeurs de l'Océan Arctique - dont la profondeur maximale est quand même de l'ordre de 4000 mètres, ce qui est très profond - ils seront certes plus faciles à localiser par les bateaux spécialisés dans la prospection, mais leur extraction restera un problème technique monumental : comment fait-on en hiver, quand la nuit est tombée pour six mois et que la banquise s'est reformée ? A la rigueur, on peut imaginer de construire des plateformes capables de résister à la prise des glaces, mais comment évacuer le pétrole ou le gaz ? Par brise-glaces ?
* traduction automatique par BabelFish ici