3 avril 2009
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06:30
La blogosphère n'avait clairement osé la comparaison qu'au second degré.

Mais les journalistes ne reculent plus devant rien à propos de la Crise-de-la-Mort-qui-Tue : la comparaison avec 1929 devenant banale, les Echos de mercredi nous ont expliqué, dans leur dossier "spécial Crise", que :
Il ne nous reste plus qu'à patentier pour découvrir la prochaine dramatisation abusive, par exemple en pariant que la même source devrait bientôt rapprocher notre futur proche de l'effondrement civilisationnel de l'île de Pâques, de celui des des Mayas ou peut-être même de la fin des dinosaures. Bizarrement, personne n'ose la comparaison avec un effondrement plus récent : celui de l'URSS, il y a vingt ans
Saluons en attendant l'amusante comparaison, plus primesautière et peut-être finalement plus juste, faite dans ce même numéro des Echos par Jacques Attali :
Il n'y a pas que les économistes qui font de l'archéologie !

Mais les journalistes ne reculent plus devant rien à propos de la Crise-de-la-Mort-qui-Tue : la comparaison avec 1929 devenant banale, les Echos de mercredi nous ont expliqué, dans leur dossier "spécial Crise", que :
pour comparer, il faut se référer à la Corée de 1997, l'Amérique de 1929, voire à la fin de l'Empire Romain.Une de nos lectrices, que nous avions un peu trop rapidement épinglée, nous a certes appris qu'il existe des séries de PIB reconstituées depuis l'an mil. Mais de là à pouvoir établir des similtudes entre l'effondrement de la Bourse de Rome, de la parité sesterce/drachme ou bien des ventes de chars à quatre juments motrices d'une part, et des indicateurs plus actuels et représentatifs de l'état de l'économie mondiale actuelle d'autre part...
Il ne nous reste plus qu'à patentier pour découvrir la prochaine dramatisation abusive, par exemple en pariant que la même source devrait bientôt rapprocher notre futur proche de l'effondrement civilisationnel de l'île de Pâques, de celui des des Mayas ou peut-être même de la fin des dinosaures. Bizarrement, personne n'ose la comparaison avec un effondrement plus récent : celui de l'URSS, il y a vingt ans

Saluons en attendant l'amusante comparaison, plus primesautière et peut-être finalement plus juste, faite dans ce même numéro des Echos par Jacques Attali :
Le G20 vise à attendre la fin de la crise sans rien changer d'important. On pourrait presque comparer ce sommet à Londres à une réunion des alcooliques anonymes dans un bar à vins...A bientôt pour d'autres citations rigolotes du Grand Jacques que nous avons déniché dans ses oeuvres de jeunesse : il donnait déjà son point de vue lors de la crise de 1973.
Il n'y a pas que les économistes qui font de l'archéologie !