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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 18:50
Ce fut un temps le surnom d'Edith Cresson au gouvernement. Pourquoi ? Parce que sa méconnaissance des dossiers et sa langue gaffeuse lui faisait commettre quotidiennement environ... six boulettes.

Si on en croit la Tribune, elle tient une sérieuse remplaçante en la personne de Ségolène Royal.

La malheureuse (?) candidate socialiste à la présidentielle, après avoir démontré son incompétence en matière d'énergie électronucléaire lors du fameux débat contradictoire avec Nicolas Sarkozy, puis plus récemment en ayant clamé haut et fort que le prix du gazole devait être parfaitement proportionnel au prix du baril, nous donne la recette de son plan de sauvetage de l'économie française :
D'abord je fais entrer l'Etat au capital des banques pour sauver les entreprises. Dans le même temps, je répercute la baisse du brut en baissant les prix de l'énergie. J'augmente immédiatement le pouvoir d'achat en supprimant le paquet fiscal que je transforme en un 13ème mois pour 8 millions de salariés. Et enfin je stoppe les délocalisations boursières. Et tout cela tout de suite. Arcelor Mittal a par exemple décidé de fermer ses hauts fourneaux en Europe. C'est impensable alors que la demande mondiale d'acier continue à augmenter.
Hé non, la demande d'acier est au contraire en train de chuter, c'est pour cela qu'ArcelorMittal doit fermer temporairement ses hauts-fourneaux : n'a-t-elle pas entendu que les usines automobiles françaises sont à l'arrêt ? Juste-à-temps oblige, les aciéries en amont doivent rapidement s'adapter à la demande, et arrêter quelques hauts-fourneaux - pas tous.

Le producteur brésilien de minerai de fer Vale nous donne d'ailleurs dans les Echos une description plus réaliste de la situation :
Le président de Vale, Roger Agnelli, a affirmé que les mesures étaient "un ajustement momentané" en raison de la "réorganisation" de l'économie mondiale et du repli de 20% de l'industrie sidérurgique mondiale. Le ralentissement de l'économie de la Chine - principal marché de Vale qui compte pour 20,5% de ses recettes - est le facteur numéro un des réductions de production.
On se plaint du capitalisme financier qui s'était déconnecté de l'économie réelle en générant des bulles spéculatives, mais en France, certains dirigeants de partis politiques semblent également vivre dans une bulle qui les coupe de l'économie réelle.
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