12 juillet 2008
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14:35

Les trois courbes qui y sont portées représentent l'évolution de l'indice des prix des produits alimentaires (courbe jaune), des métaux (courbe grise) et du pétrole (courbe bleue).
Elles ne se superposent pas parfaitement, ce qui est logique : ainsi, la courbe de l'index des métaux reflète en 2007 la pointe de prix qu'a connue l'uranium.
Il y a néanmoins une tendance de fond qui semble identique, et que la thèse de la spéculation généralisée sur toutes les commodités explique de façon simplissime. On parle de troisième choc pétrolier, mais peut-être faudrait-il plus parler de Premier Choc des Commodités ?
Ce qui mérite d'être souligné, c'est le potentiel de hausse résiduelle sur les produits alimentaires. En effet, en cinq ans, l'indice correspondant a été "seulement" multiplié par deux alors que pétrole et métaux ont été multipliés par quatre. De plus, l'élasticité-prix de la nourriture est aujourd'hui parfaitement nulle pour plusieurs centaines de millions d'estomacs.
Les statistiques de l'INSEE montrent qu'aujourd'hui, l'alimentation représente 20% des dépenses des ménages les moins favorisés. Dans les premiers mois de la "drôle de guerre", alors qu'aucune balle ou presque n'avait été tiré entre Français et Allemands, elle représenta... 75% des dépenses des Français. Cette période étonnante de l'Histoire a quelques similitudes avec la situation présente : l'issue semble inévitable mais "pour l'instant, tout va bien".
Voilà qui devrait permettre aux investisseurs de bientôt déserter les huiles du sous-sol pour s'intéresser encore davantage aux produits de la terre.
Ce qui mérite d'être souligné, c'est le potentiel de hausse résiduelle sur les produits alimentaires. En effet, en cinq ans, l'indice correspondant a été "seulement" multiplié par deux alors que pétrole et métaux ont été multipliés par quatre. De plus, l'élasticité-prix de la nourriture est aujourd'hui parfaitement nulle pour plusieurs centaines de millions d'estomacs.
Les statistiques de l'INSEE montrent qu'aujourd'hui, l'alimentation représente 20% des dépenses des ménages les moins favorisés. Dans les premiers mois de la "drôle de guerre", alors qu'aucune balle ou presque n'avait été tiré entre Français et Allemands, elle représenta... 75% des dépenses des Français. Cette période étonnante de l'Histoire a quelques similitudes avec la situation présente : l'issue semble inévitable mais "pour l'instant, tout va bien".
Voilà qui devrait permettre aux investisseurs de bientôt déserter les huiles du sous-sol pour s'intéresser encore davantage aux produits de la terre.