9 juin 2008
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18:27
Un grand merci à meteor d'avoir attiré notre attention sur la récente publication inhabituelle d'une équipe de climatologues.
Ceux-ci ont en effet eu l'idée de faire tourner les modèles climatiques, améliorés par deux décennies de recherche sur le réchauffement climatique, sur un cas de figure que nous avons un peu oublié : l'hiver nucléaire.
Nous avons pourtant récemment alerté nos lecteurs que ce démon endormi pourrait bientôt se réveiller : notre grand frère "responsable" semblerait être très actif en prolifération en ce moment, et l'uranium est, plus que le pétrole, une denrée qui devient vraiment très demandée.
De cet article de 14 pages, nous ne garderons nous aussi que le graphique le plus perturbant pour nos esprits désormais habitués à pinailler le degré, voire le demi-degré, de réchauffement global :

La courbe en bleue est le début de la célèbre "crosse de hockey" qui représente la composante anthropique du réchauffement climatique. Elle est brutalement contre-carrée par 3 scénarios de guerre nucléaire, qui nous précipitent dans un refroidissement climatique catastrophique à tous les sens du terme.
Le pire scénario nous entraîne instantanément dix degrés en-dessous de la moyenne du XXème siècle. Quand on pense que trois degrés au-dessus, en l'espace de quatre-vingt-dix ans, est déjà très préoccupant...
Il n'y a pas pire envisageable que ce scénario (150 Tg de fumée induite), qui correspond à l'explosion des 21 000 têtes nucléaires aujourd'hui en stock sur la planète. Près de 95% d'entre elles sont aujourd'hui aux Etats-Unis et en Russie, tandis qu'à l'opposé 1% sont en Chine et en Inde.
Le scénario intermédiaire (50 Tg), qui nous refroidit de 4°C quand même - Il faudra que les Terminator soient équipés de raquettes - correspond à un conflit "limité" où seul un tiers de l'arsenal mondial est utilisé.
Enfin, le cas particulier du scénario "5 Tg" mérite une citation :
Une simple "frappe préemptive", faisant appel à une puissance plus que modeste (1500 kt : 100 fois Hiroshima, mais seulement 0,03% de la puissance de feu de l'arsenal états-unien) ramènerait donc instantanément le climat global au niveau du Petit Age Glaciaire.
Il y aurait cependant une certaine résilience du réchauffement climatique à cette perturbation anthropique majeure si on en croit la remontée rapide des températures dans les années qui suivent.
Dans ce cas "5 Tg", il faudra tout de même dix ans pour revenir à la situation qui prévaut actuellement, avec une demi-décennie vraiment fraîche (-1°C en moyenne planétaire) et sèche qui pourrait suffire à ruiner successivement plusieurs récoltes céréalières à l'échelle de la planète. Certes, à la fin du XIXème siècle, la température globale était également basse, mais il y avait quelques milliards d'humains de moins à nourrir...
A l'autre extrême, le scénario "150 Tg" - qu'on pourrait aussi baptiser SkyNet Days - ramènera les conditions climatiques dans l'Hémisphère Nord à celle en vigueur lors de la dernière glaciation. Seuls le Brésil et l'Afrique subsaharienne resteront relativement vivables à moyen terme et, du fait de la barrière des alizés, relativement épargnés par les nuages radioactifs. Avis aux survivalistes !
Ceux-ci ont en effet eu l'idée de faire tourner les modèles climatiques, améliorés par deux décennies de recherche sur le réchauffement climatique, sur un cas de figure que nous avons un peu oublié : l'hiver nucléaire.
Nous avons pourtant récemment alerté nos lecteurs que ce démon endormi pourrait bientôt se réveiller : notre grand frère "responsable" semblerait être très actif en prolifération en ce moment, et l'uranium est, plus que le pétrole, une denrée qui devient vraiment très demandée.
De cet article de 14 pages, nous ne garderons nous aussi que le graphique le plus perturbant pour nos esprits désormais habitués à pinailler le degré, voire le demi-degré, de réchauffement global :

La courbe en bleue est le début de la célèbre "crosse de hockey" qui représente la composante anthropique du réchauffement climatique. Elle est brutalement contre-carrée par 3 scénarios de guerre nucléaire, qui nous précipitent dans un refroidissement climatique catastrophique à tous les sens du terme.
Le pire scénario nous entraîne instantanément dix degrés en-dessous de la moyenne du XXème siècle. Quand on pense que trois degrés au-dessus, en l'espace de quatre-vingt-dix ans, est déjà très préoccupant...
Il n'y a pas pire envisageable que ce scénario (150 Tg de fumée induite), qui correspond à l'explosion des 21 000 têtes nucléaires aujourd'hui en stock sur la planète. Près de 95% d'entre elles sont aujourd'hui aux Etats-Unis et en Russie, tandis qu'à l'opposé 1% sont en Chine et en Inde.
Le scénario intermédiaire (50 Tg), qui nous refroidit de 4°C quand même - Il faudra que les Terminator soient équipés de raquettes - correspond à un conflit "limité" où seul un tiers de l'arsenal mondial est utilisé.
Enfin, le cas particulier du scénario "5 Tg" mérite une citation :
Dans le cas du scénario 5 Tg, tous les aérosols ont été mis dans l'atmosphère en l'espace d'une journée à partir de la maille du modèle située en 30°N 70°E. (...) De plus, les propriétés optiques des aérosols de type suie ont été alignées sur celles de la pure fumée, puisque ce scénario a été conçu pour étudier les effets de la fumée provenant de cibles urbaines.Vous vous en doutiez probablement, les coordonnées indiquées correspondent à celles de l'Iran.
Une simple "frappe préemptive", faisant appel à une puissance plus que modeste (1500 kt : 100 fois Hiroshima, mais seulement 0,03% de la puissance de feu de l'arsenal états-unien) ramènerait donc instantanément le climat global au niveau du Petit Age Glaciaire.
Il y aurait cependant une certaine résilience du réchauffement climatique à cette perturbation anthropique majeure si on en croit la remontée rapide des températures dans les années qui suivent.
Dans ce cas "5 Tg", il faudra tout de même dix ans pour revenir à la situation qui prévaut actuellement, avec une demi-décennie vraiment fraîche (-1°C en moyenne planétaire) et sèche qui pourrait suffire à ruiner successivement plusieurs récoltes céréalières à l'échelle de la planète. Certes, à la fin du XIXème siècle, la température globale était également basse, mais il y avait quelques milliards d'humains de moins à nourrir...
A l'autre extrême, le scénario "150 Tg" - qu'on pourrait aussi baptiser SkyNet Days - ramènera les conditions climatiques dans l'Hémisphère Nord à celle en vigueur lors de la dernière glaciation. Seuls le Brésil et l'Afrique subsaharienne resteront relativement vivables à moyen terme et, du fait de la barrière des alizés, relativement épargnés par les nuages radioactifs. Avis aux survivalistes !